La pollution lumineuse autour d’un lac se manifeste par l’excès ou la mauvaise orientation des sources de lumière artificielle : lampadaires, projecteurs, éclairages résidentiels. Cette clarté envahissante peut transformer la nuit en semi-jour et rompt l’équilibre naturel. Elle empêche d’admirer un ciel étoilé pourtant spectaculaire loin des villes, privant habitants et visiteurs de cette connexion unique avec l’univers. Mais les conséquences vont bien au-delà de l’esthétique : la faune nocturne est particulièrement affectée. Les insectes sont attirés et piégés par les sources lumineuses, les oiseaux migrateurs perdent leur orientation, les amphibiens voient leurs cycles perturbés. Même pour l’humain, l’exposition prolongée à la lumière artificielle altère la sécrétion de mélatonine et nuit au sommeil.
Limiter cette pollution est possible par des gestes simples et collectifs. D’abord, privilégier des luminaires dirigés uniquement vers le sol, évitant les halos qui se diffusent dans le ciel et les reflets sur le lac qui « aveuglent » des voisins.. Ensuite, opter pour des ampoules à faible intensité et à teinte chaude, qui réduisent l’éblouissement. L’installation de détecteurs de mouvement permet aussi d’éclairer uniquement quand c’est nécessaire, plutôt que de maintenir une lumière constante. Enfin, instaurer une « trêve lumineuse » la nuit autour du lac, en éteignant les éclairages décoratifs ou non essentiels, favorise la biodiversité et redonne aux humains le plaisir d’un vrai ciel nocturne.
Nous vivons dans un endroit unique, tentons d’en préserver tous les atouts.
Voici le lien pour le code de bonne conduite des résidents du lac Millette: lacmillette.com/code-de-bonne-conduite